Contenu
- 1 Les retraités face à une hausse attendue… mais insuffisante ?
- 2 Pourquoi une revalorisation automatique cette année ?
- 3 Qui est concerné par cette revalorisation retraite 2025 ?
- 4 Et la retraite complémentaire ? Un coup de frein à +1,6 %
- 5 Tableau récapitulatif des revalorisations 2025
- 6 À quand l’effet sur votre compte bancaire ?
- 7 5 questions que tout le monde se pose
- 8 Ce que vous devez retenir
Les retraités face à une hausse attendue… mais insuffisante ?
L’année 2025 débute avec une hausse de 2,2 % des retraites de base, un ajustement qui semble logique à première vue. Mais derrière ce chiffre se cachent des enjeux politiques, des injustices entre régimes et une pression constante sur le pouvoir d’achat des retraités.
❗La vraie question : cette revalorisation est-elle suffisante pour compenser l’inflation réelle ? Les syndicats, comme les retraités, restent sceptiques.
Pourquoi une revalorisation automatique cette année ?
Contrairement aux années précédentes, la hausse des pensions 2025 ne découle pas d’un vote du Parlement. En cause : l’échec du vote sur le budget de la Sécurité sociale fin 2024.
🗓 Le 4 décembre 2024, une motion de censure a fait tomber le projet de loi, déclenchant l’application automatique du mécanisme légal :
📌 Une revalorisation calquée sur l’inflation moyenne de l’année précédente (hors tabac), soit +2,2 %.
Ce mécanisme a été prévu pour garantir une forme de stabilité, mais certains estiment qu’il manque de souplesse en période de forte volatilité économique.
Qui est concerné par cette revalorisation retraite 2025 ?
Tous les régimes de base sont alignés :
- 👨💼 Salariés du privé (CNAV)
- 👩🔧 Indépendants
- 👩🏫 Fonctionnaires
- 👨⚕️ Professions libérales
- 👨🚒 Agriculteurs
Mais ⚠️ attention, la retraite complémentaire Agirc-Arrco ne suit pas le même calendrier ni les mêmes règles de calcul.
Et la retraite complémentaire ? Un coup de frein à +1,6 %
📉 En novembre 2024, les pensions Agirc-Arrco ont été revalorisées de seulement 1,6 %, en décalage avec l’inflation (1,8 %).
Pourquoi cet écart ?
🔎 Le conseil d’administration applique une règle stricte :
Inflation – 0,4 point (facteur de soutenabilité)
Il a néanmoins accordé une marge de +0,2 point pour atteindre 1,6 %… ce qui reste inférieur à l’inflation, provoquant l’ire des syndicats.
Tableau récapitulatif des revalorisations 2025
Type de retraite | Taux de revalorisation | Date d’effet |
---|---|---|
Retraite de base (tous régimes) | +2,2 % | 1er janvier 2025 |
Complémentaire Agirc-Arrco (privé) | +1,6 % | 1er novembre 2024 |
Fonction publique – RAFP | +4,0 % | 1er janvier 2025 |
Pensions d’invalidité | +1,7 % | 1er avril 2025 |
À quand l’effet sur votre compte bancaire ?
📅 Le versement revalorisé sera visible :
- Début février 2025 pour les pensions de base
- Dès novembre 2024 pour les complémentaires Agirc-Arrco
💡 Pensez à vérifier votre espace personnel sur lassuranceretraite.fr ou agirc-arrco.fr pour consulter vos nouveaux montants.
5 questions que tout le monde se pose
1. Cette hausse compense-t-elle vraiment l’inflation ?
➡️ Elle reflète l’inflation officielle 2024, mais pas nécessairement celle ressentie, souvent plus élevée sur l’alimentation ou l’énergie.
2. Est-ce que tous les retraités sont concernés ?
➡️ Oui, tant que vous touchez une pension du régime général ou assimilé.
3. Pourquoi la complémentaire Agirc-Arrco n’augmente pas autant ?
➡️ Son calcul suit une formule différente, avec un mécanisme de « soutenabilité » pour préserver l’équilibre financier du régime.
4. Peut-on espérer une revalorisation en milieu d’année ?
➡️ Non, sauf revirement politique ou mesure exceptionnelle (comme en 2022).
5. Où consulter le montant actualisé ?
➡️ Directement dans votre espace personnel ou sur vos relevés bancaires (pensions de janvier versées en février).
Ce que vous devez retenir
✅ La revalorisation de 2,2 % est un ajustement technique, lié à l’inflation 2024.
⚠️ Elle masque toutefois de vraies disparités entre régimes, et ne suffit pas toujours à protéger les retraités contre la hausse du coût de la vie.
💬 Reste à savoir si l’État osera revoir les règles de calcul pour réconcilier équité et soutenabilité.